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Les députés bretons Marc LE FUR, Isabelle LE CALLENNEC et Philippe LE RAY étaient présents ce vendredi 25 octobre à la préfecture de Région pour la première réunion de l’observatoire de l’écotaxe poids-lourds créé par le Premier ministre.
Ils se sont associés à l’action du « collectif des acteur économiques bretons contre l'écotaxe » et ont exigé le report « sine die » de l’écotaxe poids-lourds. Comme les responsables économiques bretons, les trois députés l’opposition ont ensuite quitté la réunion.
« Nous n’en sommes plus aux négociations de bout de chandelles. Nous exigeons la suppression de l’écotaxe et le vote de proposition de loi que nous avons déposé en ce sens à l’Assemblée nationale hier soir. Cette écotaxe n’est rien d’autre qu’un impôt sur l’emploi au moment même où le chômage continue à croître dramatiquement dans notre pays. » conclut Marc LE FUR.
A l’initiative du Député costarmoricain Marc LE FUR, 81 députés ont déposés ce jeudi 24 octobre une proposition de loi pour supprimer l’écotaxe poids-lourds.
« La crise dramatique que vit l’industrie en général et l’industrie agro-alimentaire en particulier change totalement le contexte dans lequel est créé l’écotaxe poids-lourds » déclarent les députés.
« Le poids du transport est déterminant dans la course à la compétitivité que vivent ces industries » précisent-ils.
« Or, ce projet d’écotaxe qui touchait tout particulièrement la Bretagne, région périphérique, va aussi impacter l’ensemble des industries françaises et plus spécialement les industries agro-alimentaire située dans les régions de l’Ouest de la France » ajoute Marc LE FUR
« Dans ce contexte, et à l’heure où nous enregistrons une nouvelle hausse du nombre des chômeurs, l’écotaxe poids-lourds devient un impôt sur l’emploi » poursuivent les députés avant de proposer d’abroger les articles 153 de la loi de de finances pour 2009 et 16 de la loi du 28 mai 2013 et par conséquent à supprimer l’écotaxe poids lourds.
« La proposition de loi pour supprimer l’écotaxe poids-lourds a été déposée et enregistrée ce jeudi 24 octobre. » conclut le Vice-président de l’Assemblée nationale.
Cette proposition de loi est co-signée par
M. Marc LE FUR, Damien ABAD, Bernard ACCOYER, Yves ALBARELLO, Benoist APPARU, Julien AUBERT, Jean-Pierre BARBIER, Sylvain BERRIOS, Véronique BESSE, Etienne BLANC, Marcel BONNOT, Valérie BOYER, Xavier BRETON, Gérard CHERPION, Alain CHRETIEN, Dino CINIERI, Philippe COCHET, Jean-François COPE, Jean-Michel COUVE, Gérald DARMANIN, Marie-Christine DALLOZ, Bernard DEBRE, Jean-Pierre DECOOL, Lucien DEGAUCHY, Rémi DELATTE, Nicolas DHUICQ, Jean-Pierre DOOR, David DOUILLET, Virginie DUBY-MULLER, Marie-Louise FORT, Yves FOULON, Yves FROMION, Annie GENEVARD, Bernard GERARD, Franck GILARD, Philippe GOSSELIN, Claude GREFF, Jean-Jacques GUILLET, Michel HEINRICH, Patrick HETZEL, Philippe HOUILLON, Guénahel HUET, Jacques LAMBLIN, Valérie LACROUTE, Laure de LA RAUDIERE, Thierry LAZARO, Alain LEBOEUF, Isabelle LE CALLENNEC, Dominique LE MENER, Philippe LE RAY, Céleste LETT, Véronique LOUWAGIE, Gilles LURTON, Jean-François MANCEL, Alain MARC, Olivier MARLEIX, Franck MARLIN, Alain MARTY, Damien MESLOT, Yannick MOREAU, Pierre MOREL A L’HUISSIER, Alain MOYNE-BRESSAND, Jacques MYARD, Dominique NACHURY, Jacques PELISSARD, Bernard PERRUT, Bérangère POLETTI, Josette PONS, Christophe PRIOU, Didier QUENTIN, Jean-Luc REITZER, Bernard REYNES, Paul SALEN, Jean-Marie SERMIER, Fernand SIRE, Alain SUGUENOT, Lionel TARDY, Jean-Charles TAUGOURDEAU, Jean-Marie TETART, Dominique TIAN, Jean-Pierre VIGIER, Michel VOISIN, Laurent WAUQUIEZ
« On apprend ce matin que le Premier ministre a réuni hier, mardi 22 octobre, à l’Hôtel Matignon, les parlementaires bretons de la majorité, les Présidents des Conseils généraux du Finistère, des Côtes d’Armor et d’Ille-et-Vilaine, ainsi que le Président du Conseil régional, pour « une première réunion de travail » sur le Pacte d’avenir pour la Bretagne. » remarquent les parlementaires bretons de l’opposition et le Président du Conseil général du Morbihan.
« C’est absolument incroyable que le Premier ministre réunisse ainsi les élus d’une région, en mobilisant l’administration, en excluant délibérément les élus de l’opposition. M. AYRAULT n’aura pas mis longtemps à renier sa promesse du mercredi 16 octobre dernier, lorsque, répondant à une question d’actualité à l’Assemblée nationale, il déclarait « j’appelle aussi toutes les forces politiques, y compris celles de l’opposition, à se mettre autour de la table pour discuter les modalités de ce plan ». poursuivent les élus bretons de l’opposition.
« Nous sommes prêts à travailler ensemble sur ce projet comme le veulent les usages en Bretagne depuis le CELIB. Comment accorder du crédit à ce pacte d’avenir s’il ne s’agit que d’un pacte entre socialistes ? ». concluent-ils.
Marc LE FUR, Vice-président de l’Assemblée nationale, Député des Côtes d’Armor
François GOULARD, Président du Conseil général du Morbihan
Thierry BENOIT, Député d’Ille-et-Vilaine
Alain CADEC, Député au Parlement européen
Dominique de LEGGE, Sénateur d’Ille-et-Vilaine
Agnès LE BRUN, Députée au Parlement européen
Isabelle LE CALLENNEC, Députée d’Ille-et-Vilaine
Philippe LE RAY, Député du Morbihan
Gilles LURTON, Député d’Ille-et-Vilaine
Philippe PAUL, Sénateur du Finistère
Christophe PRIOU, Député de Loire-Atlantique
La Bretagne est en crise. Cette crise frappe l'agroalimentaire : GAD, Doux, Tilly-Sabco, etc... Mais également d'autres secteurs industriels majeurs : PSA et Alcatel. La nouvelle est d'autant plus mal ressentie qu'il y a quelques mois encore, la région affichait un taux de chômage nettement plus favorable que le reste de la France.
Que s'est-il passé ? Nous avons de très belles usines en Bretagne, des ouvriers à la qualification reconnue et une vraie culture du travail. Mais pour que ces usines puissent fonctionner, faut-il encore qu'elles aient de la matière première à transformer. Il n'y a pas d'abattoir sans boeuf, volaille ou porc à transformer. Pour que nos usines soient performantes, il faut donc redonner des espaces à la production.
Sous la contrainte écologique, la production a baissé et la transformation a été renchérie. C'est le cas avec cette mesure absurde qu'est l'« écotaxe » contre laquelle j'ai voté par deux fois, sous l'ancien gouvernement comme sous le nouveau. Elle est l'exemple type de la fiscalité qui pèse d'abord sur notre production, notre travail et, à terme, sur le pouvoir d'achat. Un produit importé en Bretagne est soumis une fois à l'écotaxe alors que quelque chose produit en Bretagne y est soumis cinq ou six fois car il est transporté ici où là pour être transformé.
Que dire d'un impôt assez stupide pour se rappeler à nous à chaque fois que nous passons sous un de ces nouveaux « octrois », l'un de ces portiques fiscaux qui jalonnent nos routes. L'écotaxe, c'est plus de 40 millions d'euros ponctionnés en Bretagne tous les ans. C'est le résultat de la loi Cuvelier, du nom du ministre des Transports, votée par la majorité socialiste et promulguée le 28 mai. Voilà alors que s'ouvre le bal médiatique, une réunion de treize ministres, un Pacte d'avenir pour la Bretagne, 15 millions d'euros. Au-delà de la faiblesse du budget mobilisé, comparé aux 300 millions d'euros consacrés au plan État-Région en Lorraine pour la période 2014-2016, le gouvernement fait la preuve qu'il n'a pas compris le fond de la crise. En Bretagne, il faut « libérer les énergies ». Les Bretons feront le reste. Ils savent le faire et en ont fait la preuve. Il faut simplifier les démarches d'installations classées dans l'élevage. Alléger rapidement les charges sur le travail, éléments de distorsion de concurrence dans l'agroalimentaire. Obtenir de Bruxelles une prolongation des restitutions dans le domaine de la volaille de chair. Renforcer notre politique d'étiquetage des viandes. Enfin et surtout, décréter un moratoire immédiat sur l'écotaxe.
Voilà l'urgence. Nous ne voulons pas devenir la Lorraine de l'Ouest, avec ses ouvriers au chômage et ses machines qui rouillent dans des usines fermées. Nous devons faire bloc autour de notre économie de production qu'il faut cesser d'entraver, pour les entreprises, pour les salariés, pour les familles. Voilà la seule base possible d'un consensus breton retrouvé. Si des mesures vont dans ce sens, j'y apporterai mon soutien.
GAD, Doux, Tilly-Sabco, Marine Harvest, PSA, Alcatel-Lucent, les personnels de la défense, la Bretagne vit depuis quelques mois une avalanche de crises économiques à donner le tournis.
Force est de constater que cette semaine, c’est la Bretagne toute entière qui est en crise. Il n’y a pas un seul secteur épargné, de l’élevage à l’agro-alimentaire, des télécommunications à l’automobile sans oublier la Défense.
Nous savons à quoi mènent ces crises générales à l’échelle d’un territoire lorsqu’elles ne sont pas prises à bras le corps. L’histoire de la Lorraine de ses charbonnages, de sa sidérurgie et de sa métallurgie est malheureusement là pour nous le prouver.
Non ! La Bretagne ne veut pas vivre le destin économique de la Lorraine. Nous ne voulons pas vivre des « Florange » breton.
Pour cela, le Gouvernement doit prendre la mesure de la crise bretonne et déclencher un véritable Plan ORSEC pour la Bretagne. Il ne s’agit pas d’autoriser tel ou tel plan social. En urgence, le Gouvernement doit libérer les énergies bretonnes et les Bretons feront le reste.
Il doit ainsi
L’histoire de la Lorraine nous permet malheureusement de comprendre comment s’enclenche et se développe le processus de désindustrialisation d’une région.La Bretagne est une des seules régions françaises où l'emploi industriel a continué de progresser depuis 1980. Avec une industrie qui occupe encore 25% de sa population active, la Bretagne est une des rares régions de France où le mot « ouvrier » a encore un sens.
La colère monte en Bretagne. Le démontage des portiques de l’écotaxe n’est que la première manifestation de cette colère. Elle monte d’autant plus que la Bretagne a donné une nette majorité au Président de la République en mai 2012 et qu’elle n’a pas l’impression d’être entendue et comprise. Où étaient M. Montebourg, Ministre du redressement productif, et M. LE FOLL, Ministre de l’agriculture, la semaine dernière ? Malheureusement pas en Bretagne.
Le Gouvernement qui se fait le chantre de la ré-industrialisation doit en prendre conscience car la ré-industrialisation de notre pays passe d’abord par la défense des industries existantes. Aujourd’hui, les Bretons exigent un véritable Plan ORSEC pour la Bretagne.
Lundi, la ligue contre le cancer de Plœuc-sur-Lié accueillait le Professeur Serge Hercberg, épidémiologiste de la nutrition. Celui qui est également Président du Plan National Nutrition Santé (PNNS) répondait ainsi à l’invitation du Député Marc Le Fur. La salle des fêtes était comble avec plus de 500 personnes venues écouter le spécialiste français des relations entre alimentation et santé.
Le Docteur Richard Desnouët, Président de la ligue départementale contre le cancer, Thibaut Guignard, le Professeur Serge Hercberg, Anne Le Touzic et Marc Le Fur.
Des certitudes.
La nutrition ne se limite pas aux apports nutritionnels nécessaires au fonctionnement de notre corps mais englobe également la culture, le plaisir et est à mettre en relation avec l’activité physique. Des certitudes existent dans le domaine de la prévention des cancers. « Certains comportements alimentaires permettent de diminuer significativement le risque de cancer : la consommation d’au moins cinq fruits et légumes par jour, le maintien d’un poids adéquat, une activité physique régulière… ».
Pas de recette miracle.
Les cancers sont des maladies dans lesquelles interviennent de nombreux facteurs : génétiques, hormonaux, environnementaux, et parmi ceux-ci, ce que nous mangeons. « L’alimentation est un facteur sur lequel il est possible d'agir car si nous ne sommes pas capable de modifier les facteurs génétiques, nous pouvons réguler le contenu de notre assiette ». De manière générale, il n’y a pas de recette miracle contre le cancer. « Il faut adopter des comportements alimentaires sains : ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé ». C’est une bonne manière de baisser les risques de cancer comme les risques de maladies cardiovasculaires.
Plaisir et bon sens.
Loin de tenir un discours moralisateur ou critiquant tel ou tel aliment, le Professeur Hercberg a souhaité passer un message de plaisir et de bon sens « Il faut manger varié et diversifié. Ne rien supprimer, mais manger raisonnablement de tout pour continuer à se faire plaisir ». Et le Professeur de prendre en exemple un aliment très prisé des bretons : le beurre « On peut se faire plaisir avec une tartine de pain beurre, à condition que l’épaisseur de beurre ne soit pas plus importante que celle du pain ! »
Et les petits excès ?
Les petits excès alimentaires ne sont pas dangereux pour la santé. « Il faut juste éviter de les répéter tous les jours à tous les repas. L’équilibre alimentaire se fait sur plusieurs jours ». Le Professeur appréciera sans aucun doute les pommes de terre en chocolat et le cidre qui lui ont été offerts par Anne Le Touzic.
NutriNet.
L’étude NutriNet-Santé a débuté en 2009 sur Internet. Elle a pour objectif d’identifier l'influence de l'alimentation sur la santé des français. « 500 000 internautes volontaires sont recherchés pour participer à cette grande aventure scientifique ». Pour participer à cette étude : www.etude-nutrinet-sante.fr
Les résidents de l'EHPAD "Le Soleil d'or" à PLESSALA ont accueilli Gavotte, un labrador éduqué par l'association Handichien dont l'un des centres est à SAINT-BRANDAN. Le Député est venu, en compagnie du Maire, saluer Gavotte et les résidents de l'EHPAD.