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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 14:38

La Bretagne est en crise. Cette crise frappe l'agroalimentaire : GAD, Doux, Tilly-Sabco, etc... Mais également d'autres secteurs industriels majeurs : PSA et Alcatel. La nouvelle est d'autant plus mal ressentie qu'il y a quelques mois encore, la région affichait un taux de chômage nettement plus favorable que le reste de la France.

Que s'est-il passé ? Nous avons de très belles usines en Bretagne, des ouvriers à la qualification reconnue et une vraie culture du travail. Mais pour que ces usines puissent fonctionner, faut-il encore qu'elles aient de la matière première à transformer. Il n'y a pas d'abattoir sans boeuf, volaille ou porc à transformer. Pour que nos usines soient performantes, il faut donc redonner des espaces à la production.

Sous la contrainte écologique, la production a baissé et la transformation a été renchérie. C'est le cas avec cette mesure absurde qu'est l'« écotaxe » contre laquelle j'ai voté par deux fois, sous l'ancien gouvernement comme sous le nouveau. Elle est l'exemple type de la fiscalité qui pèse d'abord sur notre production, notre travail et, à terme, sur le pouvoir d'achat. Un produit importé en Bretagne est soumis une fois à l'écotaxe alors que quelque chose produit en Bretagne y est soumis cinq ou six fois car il est transporté ici où là pour être transformé.

Que dire d'un impôt assez stupide pour se rappeler à nous à chaque fois que nous passons sous un de ces nouveaux « octrois », l'un de ces portiques fiscaux qui jalonnent nos routes. L'écotaxe, c'est plus de 40 millions d'euros ponctionnés en Bretagne tous les ans. C'est le résultat de la loi Cuvelier, du nom du ministre des Transports, votée par la majorité socialiste et promulguée le 28 mai. Voilà alors que s'ouvre le bal médiatique, une réunion de treize ministres, un Pacte d'avenir pour la Bretagne, 15 millions d'euros. Au-delà de la faiblesse du budget mobilisé, comparé aux 300 millions d'euros consacrés au plan État-Région en Lorraine pour la période 2014-2016, le gouvernement fait la preuve qu'il n'a pas compris le fond de la crise. En Bretagne, il faut « libérer les énergies ». Les Bretons feront le reste. Ils savent le faire et en ont fait la preuve. Il faut simplifier les démarches d'installations classées dans l'élevage. Alléger rapidement les charges sur le travail, éléments de distorsion de concurrence dans l'agroalimentaire. Obtenir de Bruxelles une prolongation des restitutions dans le domaine de la volaille de chair. Renforcer notre politique d'étiquetage des viandes. Enfin et surtout, décréter un moratoire immédiat sur l'écotaxe.

Voilà l'urgence. Nous ne voulons pas devenir la Lorraine de l'Ouest, avec ses ouvriers au chômage et ses machines qui rouillent dans des usines fermées. Nous devons faire bloc autour de notre économie de production qu'il faut cesser d'entraver, pour les entreprises, pour les salariés, pour les familles. Voilà la seule base possible d'un consensus breton retrouvé. Si des mesures vont dans ce sens, j'y apporterai mon soutien.

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commentaires

M
<br /> Excellente Synthèse de M Marc Le Fur, vice-président de l'assemblée nationale. J'invite les lecteurs de ce blog à lire, s'il en exite encore en librairie ou dans les bibliothèques, les livres de<br /> Yann Poupinot, où il décrit les exemples de désindustrialisation en Bretagne (a 5 départements) entre les deux guerres. Certes il y eut après 1953 une timide réindustrialisation, mais pas<br /> toujours entre des mains bretonnes après 1953, puis après la première crise pétrolière un ralentissement des développements, maintenant, nous assistons à la fermeture, certes de quelques<br /> entreprises bretonnes, mais surtout à la délocalisation de filiales d'industries étrangères ou de la France intérieure, avec replis sur, en gros, la région parisienne. Combien de temps allons<br /> nous encore accepter cela? Mais surtout, l'occupation forcée de la Loire Atlantique, est au plan moral et éthique une injure faite aux millions de Bretons morts pour la France aux cours des<br /> différentes guerres nationales. Il ne faut pas oublier que les Bretons ont formé 70% des Forces Francaises Libre, ce qque tous les lecteurs peuvent vérifier en consultant la liste publiée sur<br /> Internet. Nous aussi nous avons un devoir de mémoire, mais surtout on a volontairement cassé en deux notre structure industrielle et commerciale et l'unité économique liée aux activités et<br /> industries maritimes. Or, ceci constitue une perte économique et commerciale pour l'ensemble de la France atteinte dans l'ensemble de sa dynamique. Le jacobinisme centralisateur politique et<br /> partisan appauvrit sans cesse notre héritage national, par une politique de gribouille, pour laquelle tous les partis dits nationaux, portent l'entière responsabilité. Dernier exemple, les<br /> "verts" ont suggéré de ne consacrer que deux tiers de nos surfaces cultivables en Bretagne à l'agriculture intensive destinée à l'exportation, et, un ttiers à une culture traditionnelle<br /> respectant l'environnement, afin de livrer en direct les marchés de proximité. Question, comment y parvenir, si nos régions perdent leur population active, c'est à dire les consommateurs<br /> potentiels. Il faut, comme Madame Thatcher l'a fait pour le Grand Londres, en envoyant 3,5 millions d'habitants vivre et travailler dans les régions, il faut dédensifier le Grand Paris et les<br /> autres centres surpeuplés, afin de réequilibrer la France, et, réduise ainsi les inégalités, et, les déficits, tout en améliorant  la qualité de vie de nos concitoyens. Or, les verts, en<br /> s'opposant à Notre Dame des Landes, n'ont rien compris au développement économique, social et humain, se contredisant eux-mêmes. Une prise de conscience de tous les Bretons toutes tendances<br /> réunies est par conséquent indispensable.<br />
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S
<br /> On a besoin d'acheteur a bon prix...fin des accords commerciaux demensurés avec tout les acheteurs de grande surfaces. Nous vendrons autrement! Fin à l'exploitation de nos ressources, nous<br /> vendrons facilement à tous les autres (bio pour une grande partie de la france et une autre partie de territoire (boucherie, boulangeri, etc...). Ou vont les supermarchés au plus faible, la<br /> bretagne veut ses produits made in breizh. Ecoutez vos entrepriss vite elles ont le besoin dans leur main...<br /> <br /> <br /> Jo<br />
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