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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 18:04

L’année 2013 va être particulièrement redoutable pour les contribuables français.

Sous prétexte de remédier à la crise des finances publiques, on va d’avantage encore les pressurer.

L’impôt est bien la marque de fabrique des socialistes. On va ainsi pressurer :

· Le travail, en supprimant les exonérations d’impôts sur les heures supplémentaires, les ouvriers en seront les premières victimes,

· Les familles, en remettant en cause le quotient familial,

· Les retraités, même les plus modestes.

Tout le monde va devoir faire des efforts sauf une catégorie toujours épargnée : les propriétaires d’œuvres d’art.

Depuis 1982 et le « péché originel » de M. FABIUS qui exonéra les œuvres d’art de l’Impôt sur les Grandes Fortunes, l’Impôt Sur la Fortune frappe tous les propriétaires d’un capital important sauf les propriétaires d’objets d’art et de collection.

Cette année, il aurait été logique de mettre un terme à ce qui n’est qu’une niche fiscale. Echappent ainsi à tout impôt des patrimoines de 2, 4 ou 10 millions d’euros constitués d’œuvres d’art qui, bien souvent, sont stockées au troisième sous sol des banques.

Prenons un exemple qui, me semble-t-il, est éclairant. 

M. DUPONT dispose d’un certain patrimoine. Il est redevable de l’ISF au taux de 1,8 %.

Un ami lui conseille d’acheter des parts dans une entreprise locale. Il suit le conseil de son ami ; investit donc un million d’euros. Il les garde cinq ans puis les revend pour 2 millions d’euros et réalise une plus-value de 100 %.

Le conseil était judicieux en termes économiques mais pas au regard de la fiscalité. M. DUPONT paiera 90 000 euros d’ISF (5 X 1,8 X 1 million), 190 000 euros d’impôt sur le revenu lié à la plus-value (régime normal de 19%) et 123 000 euros de prélèvement social sur les plus-values (12,3%) ; soit un total de 403 000 euros.

Mais, M. DUPONT a eu bien tort. Il aurait du faire comme M. DURAND. Celui-ci, avec la même somme de 1 million d’euros, a acheté des œuvres d’art. Appliquons l’hypothèse de l’exemple précédent. Il les a gardées 5 ans et les a revendu 2 millions, réalisant la même plus value, soit 100%. Les situations de M. DUPONT et M. DURAND sont très comparables en termes économiques, mais M. DURAND, propriétaire d’œuvres d’art, n’a pas payé d’ISF et s’est seulement acquitté de 5% de taxe forfaitaire sur la vente des œuvres d’art (5% sur le prix de vente) soit un total de 100 000 euros d’impôt.

En investissant dans une entreprise, créatrice d’emploi, plutôt que dans les œuvres d’art, M. DUPONT a payé 303 000 euros d’impôts de plus que M. DURAND !

                                                                                                                                                                      

Il ne s’agit pas de montrer du doigt une catégorie mais de faire preuve de justice

L’an dernier, dans l’opposition, M. CAHUZAC, actuel Ministre du Budget, et Mme FILIPETTI, actuelle Ministre de la Culture, ont soutenu et voté ma proposition de suppression de cette niche. Nous apprenons pourtant maintenant que M. CAHUZAC et Mme FILIPETTI, ainsi que l’ensemble du Gouvernement de M. AYRAULT, s’opposent désormais à ce qu’ils ont eux-mêmes voté l’an dernier.

Si les mots justice fiscale, honnêteté intellectuelle et courage politique ont un sens ; le Gouvernement et la majorité socialistes doivent être cohérents et réintroduire les œuvres d’art dans le calcul de l’ISF pour les contribuables qui possèdent au moins une œuvre d’art d’une valeur supérieure à 50 000 euros. A défaut, chacun comprendra qu’il vaut mieux hériter d’une œuvre d’art que de créer une PME.

 

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 07:00

Savez-vous ce qu’est une « fausse bonne idée » ? C’est une idée fausse qui s’appuie sur un constat réel et une ambition partagée par tous.

Le Gouvernement vient d’en faire une illustration magistrale dans son dernier projet de loi sur le prix de l’énergie. Quel est le constat réel ? L’énergie coûte trop cher aux familles qui chauffent et éclairent leur logement. Les dépenses d’énergie représentent 8% du budget familial et sont souvent incompressibles. Quelle est l’ambition partagée ? Il faut favoriser les économies d’énergie et donc permettre aux familles de consommer mois de gaz ou d’électricité. Jusqu’ici tout le monde est d’accord.

Et voilà que l’on commence à débattre de la question « Comment y arriver ? ».

Le Gouvernement précédent avait créé d’importants encouragements pour isoler les maisons. On parlait de « performance énergétique » des bâtiments.

Plutôt que d’encourager cette performance énergétique et de faire ainsi la « chasse au gaspi », le Gouvernement AYRAULT et sa ministre du logement, Madame DUFLOT, ont décidé de lancer la « chasse aux gaspilleurs », fidèle en cela à la vieille tradition de la gauche française qui, à tous problèmes, ne cherche pas une solution mais un bouc émissaire.

Comment se traduit cette idée : Chaque foyer aura le droit à un quota d’énergie en dessous duquel il paiera un prix donné et au dessus duquel il sera mis à l’amende.

Nous commençons à voir se construire l’usine à gaz. Comment sera défini ce quota ? On nous annonce quatre critères : le type d’énergie de la maison (gaz ou électricité), la composition du foyer le volume de consommation, et enfin, la localisation de la maison car la gauche reconnait tout de même qu’il y a une différence de température entre Lille et Marseille.

Chacun aura noté au passage que la consommation du fuel, qui n’est pas concerné, sera, de fait, encouragée. Mais nous ne sommes pas à une contradiction près.

Les principes sont posés : Venons-en aux questions concrètes. Tiendrons-nous compte de la taille de la maison ? Je pense à la veuve qui a élevé ses trois enfants et qui est restée dans une maison faite pour cinq personnes. Tiendrons-nous compte de l’orientation des maisons ? Faudra-t-il détruire toutes les maisons orientées au nord où prévoir une dérogation ? Tiendrons-nous compte de ceux qui travaillent à la maison, ce qui nécessite un chauffage tout au long de la journée ? Je pense particulièrement aux assistantes maternelles mais on peut aussi évoquer un télétravailleur, une profession libérale. Faudra-t-il instaurer un nouveau corps de fonctionnaire pour contrôler votre consommation d’électricité ou de gaz ? La seule profession qui bénéficiera alors de cette procédure sera les avocats. Que ferons-nous des familles qui habitent des logements locatifs collectifs et qui ne maîtrisent pas la qualité d’isolation de leur logement. Y-aura-t-il alors un autre tarif dérogatoire ?

Les socialistes, dont la pensée est dirigée par les écologistes, n’ont pas pu s’empêcher de créer quelque chose dont l’administration sera compliquée, dont la transparence de facturation sera contestable et qui coûtera plus en gestion qu’elle ne rapportera en économies.

L’écologie peut obtenir l’adhésion de chacun lorsqu’il s’agit d’une écologie de bon sens, une écologie concrète et non pas le prétexte à contrôler et compliquer la vie des gens.

Quel est le bon sens ? Non à l’écologie punitive. Oui à l’écologie positive. Des innovations technologiques porteuses de croissance permettent de moins consommer en isolant mieux. Encourageons ce mouvement. Les Français n’ont pas besoin d’un coup de règle sur les doigts pour comprendre qu’en isolant mieux leur logement, ils feront des économies sur leur budget familial.

Enfin, sachons tirer les fruits de l’expérience et de l’histoire. Les économies collectivistes de rationnement n’ont jamais été porteuses de croissance et d’emploi. Elles empêchent le progrès technologique et créent une économie parallèle porteuse délinquance. De quelle économie Mme DUFLOT a-t-elle la nostalgie, celle des tickets de rationnement d’après-guerre ou celle des économies dirigées qu’ont rejeté la Russie et les pays de l’Est de l’Europe il y a près de 25 ans ?

 

MARC LE FUR

Député des Côtes d’Armor

Vice-président de l’Assemblée nationale

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 08:15
TRIBUNE PARUE DANS LE JOURNAL "LE MONDE" LE 10 AOUT 2012

La chute du président Bachar Al-Assad semble être une question de semaines. Elle peut être un grand soulagement pour tous ceux qui veulent faire vivre la liberté en Syrie et au Moyen-Orient. Mais elle pose aussi la question de la transition et de la nature du futur Etat de droit qui succédera à l'actuelle dictature.

Si nous souhaitons vivement que le peuple syrien soit le plus rapidement possible en situation de choisir librement son destin, nous sommes aussi particulièrement inquiets du sort qui pourrait être réservé aux minorités dans une Syrie ravagée par les violences de ces derniers mois, dans une région déjà fortement secouée par les tensions religieuses et géopolitiques.

Si au régime de Bachar Al-Assad succède un nouveau régime autoritaire, remettant en question la liberté de conscience et de culte, des minorités, qu'elles soient, chrétiennes, druzes ou alaouites, nous n'aurons pas gagné au change !

Les exemples irakiens et libyens nous incitent à la plus grande vigilance. Les réfugiés irakiens, actuellement présents en Syrie, pourraient de leur côté être victimes d'une véritable double peine après avoir été forcés de fuir leur pays d'origine. Mais il n'est pas interdit d'apprendre des erreurs du passé pour éviter qu'elles ne se reproduisent.

La France ne peut pas être indifférente au sort qui pourrait être réservé aux communautés minoritaires syriennes, elle a une responsabilité historique à l'égard des chrétiens d'Orient. D'ores et déjà, elle peut et doit agir en faveur du droit des minorités, garant de la paix civile future : le paradoxe du drame actuel n'est-il pas que ce droit leur était reconnu par la dictature baasiste qui affichait sa laïcité constitutionnelle ?

La France doit honorer son rôle historique d'interlocuteur privilégié dans la région. En soutenant très tôt la résistance syrienne et en accueillant sur son sol plusieurs de ses représentants, elle a témoigné d'un soutien constant au changement démocratique. Elle peut également jouer de ses bonnes relations avec les pays qui soutiennent activement la révolution syrienne, pour obtenir, dès à présent, des garanties sur le sort à venir des minorités en Syrie.

Elle doit mobiliser sa diplomatie pour demander, avec l'Union européenne, les Etats-Unis et l'ensemble de la communauté internationale que la liberté de conscience des minorités religieuses figure parmi les principes garantis par l'opposition syrienne.

LIBERTÉ DE CONSCIENCE

Nous en appelons donc au président de la République et au ministre des affaires étrangères afin que cette question soit inscrite au premier rang de leurs propositions et des discussions dans le cadre des rencontres internationales à venir.

Le choix par le nouveau président égyptien d'un vice-président copte nous renforce dans la certitude qu'au Moyen-Orient aussi, démocratie et pluralisme sont possibles.

La liberté de conscience et la libre pratique du culte de son choix sans avoir à craindre pour sa sécurité ne sont pas une question annexe ou accessoire, mais une préoccupation permanente. Ce sont des conditions de paix civile et de stabilité, nécessaire à la transition démocratique.

Le message que la France doit porter auprès des dirigeants de la révolution syrienne est que la vocation d'un Etat respectueux des droits de l'homme est de protéger la vie de l'ensemble de ses citoyens et d'assurer la sécurité de toutes ses communautés. C'est au traitement des minorités que l'on mesure la vitalité d'un Etat de droit et la force d'un gouvernement.

La Syrie nouvelle est à reconstruire pour tous ses enfants.

Marc Le Fur, député UMP des Côtes-d'Armor, vice-président de l'Assemblée nationale, et Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne
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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 08:22

Tribune publiée dans Ouest-France le vendredi 27 juillet 2012.

 

Par Marc Le Fur, Député des Côtes d’Armor et Vice-président de l’Assemblée Nationale

Isabelle Le Callennec, Députée d’Ille-et-Vilaine

Thierry Benoit, Député d’Ille-et-Vilaine

Gilles Lurton, Député d’Ille-et-Vilaine

Philippe Le Ray, Député du Morbihan

 

La suppression des allègements sociaux et la défiscalisation sur les heures supplémentaires est une catastrophe pour la Bretagne. Qui en sont les victimes ? Ce sont d’abord les ouvriers et salariés bretons ! Nous pouvons illustrer par des exemples concrets de salariés qui vont perdre du pouvoir d’achat net. 

 

Dans l’agro-alimentaire qui représente 43% des entreprises bretonnes, prenons un cas très précis : un ouvrier célibataire qui fait 94 heures supplémentaires par an gagne 1223 euros de plus chaque année. Le Gouvernement s’apprête à lui retirer 224.86 euros liés à l’allégement des charges et 171.21 euros liés à l’exonération d’impôt sur ce revenu supplémentaire.

 

Or ne nous trompons pas, son employeur n’embauchera pas un salarié supplémentaire pour faire seulement 100 heures de plus par an. Il sera naturellement tenté d’augmenter simplement les cadences. Nous l’avons vécu avec les effets des 35 heures de Madame Aubry : des cadences nettement plus rapides et l’explosion de certaines maladies du travail liées à ces cadences, dont les TMS (Troubles des Muscles et du Squelette) qui augmentent de 10 % par an.

Autre secteur majeur en Bretagne, que sont les transports traversant aussi des difficultés  : grâce à Monsieur Ayrault, un chauffeur de poids lourd verra une baisse de son pouvoir d’achat de 750 € par an en moyenne.

Nous pourrions égrener la liste des secteurs touchés par cette mesure purement idéologique lorsque 7,8 millions d’heures supplémentaires sont effectués dans notre région.

 

Avec ce débat sur les heures supplémentaires, c’est bien le débat sur les 35 heures qui refait surface. Après l’expérience dramatique des 35 heures, nous savons que ce n’est pas en partageant, en limitant, en contingentant le travail des uns que l’on crée celui des autres !

 

Nous, Bretons, croyons à la valeur travail. Pénaliser le travail, c’est décourager cette Bretagne qui connaît depuis toujours le sens  du travail et de l’effort, cette Bretagne des ouvriers agricoles, des marins-pêcheurs, des ouvriers de l’agro-alimentaire, des salariés de la fonction publique et du secteur hospitalier et des salariés de l’industrie  qui fondent la richesse et l’avenir de notre région.

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 21:47



Plus de 100 personnes se sont réunies à l'occasion de l'inauguration de la permanence de campagne de Marc Le Fur à Loudéac ce lundi 21 mai. Entouré de Gérard Huet, Maire et conseiller général de Loudéac, de Régine Angée, Maire et Conseillère générale de Merdrignac, de nombreux élus du secteur et de Stéphane de Sallier Dupin, Conseiller régional et suppléant du Candidat, Marc Le Fur a lancé un appel à la mobilisation pour qu'un équilibre entre les pouvoirs soit préservé dans notre département. Marc Le Fur à redit combien il était important de travailler collectivement au bénéfice de la Bretagne intérieure avant de conclure : "Mon patron, c'est le Peuple. Je ne dois rendre des comptes ni à un parti, ni à un Gouvernement, mais aux gens d'ici, de chez nous. Cela fait de moi un homme libre".

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 11:12

Tous les observateurs, éditorialistes, universitaires et experts en tout genre nous annoncent une année noire. Les derniers chiffres nationaux du chômage ont été mauvais en 2011; les attaques subies par l’Euro nous imposent de poursuivre une réduction des dépenses publiques engagées depuis de 2007.

Alors, si les experts ont déjà décidé de ce que serait l’avenir, que peuvent donc faire les élus, les politiques, parfois tant décriés par certains de nos concitoyens ?

Se noyer dans ce marasme collectif, c’est oublier trois choses :

  • Les prédictions des experts ne se réalisent jamais comme elles avaient été prévues ;
  • L’histoire des hommes peut se résumer au combat des sociétés contre la fatalité. La différence se fait entre celles qui l’acceptent et celles qui résistent ;
  • Le lieu du combat contre la fatalité est la politique, qu’elle se fasse à la tête de l’Etat, au Parlement, dans les collectivités, dans les entreprises ou dans les associations.

Chez nous, en Bretagne, comment organiser cette résistance en 2012. Il faut renforcer nos points forts et lutter contre nos faiblesses.

Renforcer nos points forts, c’est :

  • Muscler encore notre atout économique breton qui fait que le chômage nous touche moins qu’ailleurs. Le chômage est la peste moderne car il détruit tout, il détruit les entreprises, puis les familles, puis les personnes. Il nous faut lutter contre cette plaie. Si nous sommes moins touchés que d’autres à Loudéac comme à Lamballe, c’est que notre industrie agro-alimentaire résiste, même en période de crise, et qu’elle résiste car elle s’appuie sur une agriculture performante. Conservons ces deux atouts en facilitons le métier d’agriculteur et en améliorant les conditions de travail dans l’industrie agro-alimentaire, notamment dans le domaine des TMS, afin d’être plus efficace.
  • Protéger les familles qui sont le premier lieu d’expression de la solidarité et l'espace où se prépare l'avenir. Notre Bretagne a la chance de connaître une réelle dynamique démographique et un tissu social très dense. Les petits enfants vivent encore à proximité de leurs grands-parents voire de leurs arrière-grands-parents. Conservons cet atout inestimable en facilitant la vie des familles. Faciliter la vie des familles, c’est permettre des services publics plus efficaces que pléthoriques,  c’est palier aux accidents de la vie en aidant les familles marquées par le handicap ou par le grand âge.

Si nous voulons que chacun se donne à fond dans son travail, il faut que la société le protège et cela ne passe pas forcément par la dépense publique.

 

Car la dépense publique reste notre point faible. Si nous voulons figurer parmi les grandes nations de demain, il faut que l’Etat et les collectivités cessent de dépenser au-delà de ce qu’ils perçoivent. C’est notre devoir vis à vis des générations à venir.

Il n’y a pas de fatalité, il n’y a que la volonté des hommes et des femmes pour résister et pour faire face aux éléments parfois hostiles. Plus nous sommes nombreux à résister, plus la fatalité s’affaisse puis s’effondre. Nous sortons douloureusement d’un monde d’illusions, entrons dans un monde d’espérance.

Bonne année et bonne santé à tous, seuls, en famille, dans l’entreprise, dans les associations, dans les communes. Que 2012 nous apporte cette volonté, ce courage et cet esprit de résistance qui nous permettront de terrasser le destin que nous prédisent les experts. « Entrons dans l’Espérance ».

Marc LE FUR

Député des Côtes d’Armor

Vice-Président de l’Assemblée nationale

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 11:49
A Bayonne, la justice vient de reconnaître une autorité parentale conjointe au profit d’un couple homosexuel. Une juge vient en effet d’accorder à une femme pacsée avec une autre l'autorité parentale conjointe sur les jumelles mises au monde par cette dernière. Une décision qui reconnaît, de fait, l'homoparentalité. Cette décision fait réagir fortement vingt-trois Députés de la majorité qui regrettent la « violation du principe de séparation des pouvoirs ».
 
« Cette décision d’un juge aux affaires familiales nous est présentée comme définitive puisque que ni le parquet de Bayonne, ni le parquet général de Pau, ni le Ministère de la Justice n’ont fait appel contre elle. Aujourd’hui les délais sont passés et un nouveau coup de canif a été donné au pouvoir du peuple. Les juges violent gravement le principe de la séparation des pouvoirs. Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le bon fonctionnement de notre démocratie » déclarent vingt-trois Députés de la Majorité. 
« Faut-il rappeler que l’autorité parentale ne peut être déléguée à un tiers que lorsque des « circonstances particulière l’exigent ». Or, la décision du juge aux affaires familiales semble avoir pris cette disposition « sans circonstances particulières explicitées » précisent les Députés.
« Une nouvelle fois, les juges qui ne sont pas élus, s’assoient sur le législateur au nom de la progression des droits. En l’occurrence, il s’agit plutôt de la régression des droits de l’enfant d’avoir un père et une mère. Nous demandons instamment au Ministre de la Justice qui a manifestement manqué de réaction dans cette affaire de réaffirmer clairement l’interdiction d’adopter en France pour les couples de même sexe » concluent les parlementaires signataires. 
Philippe Meunier, Député du Rhône
Philippe Gosselin, Député de la Manche
Marc Le Fur, Député des Côtes d'Armor et Vice-President de l'Assemblée Nationale
Christine Marin, Députée du Nord
Marie-Christine Dalloz, Député du Jura
Jean-Paul Garraud, Député de Haute Garonne
Xavier Breton, Député des Vosges
Jean-Pierre Decool, Député du Nord
Bernard Carayon, Député du Tarn
Lionel Lucas, Député des Alpes-Maritimes
Claude Bodin, Député du Val d'Oise
Philippe Vitel, Député du Var
Georges Mothron, Député du Val d’Oise
Daniel Mach, Député des Pyrénées-Orientales
Richard Mallié, Député des Bouches-du-Rhône
Paul Durieu, Député du Vaucluse
Jean-Michel Ferrand, Député du Vaucluse
Jean Marc Nesme, Député de Saône et Loire
Patrice Calméjane, Député de Seine Saint-Denis
Christian Vanneste, Député du Nord
Jacques Remiller, Député de l’Isère
Alain Moyne-Bressand, Député de l'Isère
Dominique TIAN, Député des Bouches-du-Rhône
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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 17:06

Stop-violence-against-christians.jpg

Les chrétiens sont persécutés partout dans le monde, dans l'indifférence générale. Parmi les actes les plus récents, on peut évoquer les assassinats et emprisonnements abusifs de chrétiens au Vietnam, une religieuse tuée en Inde le 15 novembre dernier, 130 chrétiens massacrés le 5 novembre 2011 au Nigéria, le meurtre d'un jeune Somali chrétien réfugié au Kenya le 27 octobre dernier, ou encore les persécutions subies par les coptes en Egypte. Le nom de « Jésus Christ » était interdit, jusqu'au 23 novembre, dans les sms au Pakistan, et les sociétés de téléphonie mobile avaient pour consigne de ne pas transmettre les messages contenant un mot prohibé.

Mais notre pays n'est pas épargné, dans l'indifférence quasi générale également! Un crucifix et trois statues de la Vierge ont été profanés dans les Landes en une dizaine de jours. Sans parler de l'Art, qui après avoir été « sacré » pendant plusieurs siècles dans notre pays, est désormais trop souvent irrespectueux de la religion chrétienne.

Au printemps, le Piss-Christ d'Avignon (crucifix macérant dans un bocal d’urine); mi-novembre, un étudiant en deuxième année « d’arts plastiques » de l'Université de Corse et auteur d’une exposition de photos« Histoire d’une absence » , et dont une des affiches, partout placardée dans l’université, montrait la photo en gros plan d’un sexe d’homme adulte autour duquel était entortillé un chapelet !

Puis les deux pièces de théatre qui font malheureusement trop parler d'elles...

Outre le fait que nulle autre religion n'accepterait d'être traitée de la sorte, on peut s'interroger sur le besoin qu'ont les « artistes » de se déchaîner ainsi contre le christianisme par le biais de la dérision, du cynisme, de l’ironie.

Certains clament leur très légitime indignation en manifestant publiquement devant théâtres ou salles d’exposition. Sans doute certains sont-ils excessifs car excédés par ce déferlement christianophobe. Mais ils ont le mérite de réveiller une certaine apathie chez nos concitoyens qui, tout en étant d'accord avec eux, n’osent pas réagir, terrorisés par l’opinion médiatique qui les ferait passer pour des « fondamentalistes chrétiens ».
Comment pouvons-nous admettre que l'argent du contribuable subventionne grassement des oeuvres si contestables? Accepterions-nous que l'impôt finance des scènes non respectueuses de l’Islam ou du Judaïsme ?
Jacques Remiller (Isère)
Elie Aboud (Hérault)
Jean-Paul Garraud (Gironde)
Etienne Pinte (Yvelines)
Jean-Michel Ferrand (Vaucluse)
Marc Le Fur (Côtes d'Armor)
Philippe Vitel (Var)
Dominique Tian (Bouches du Rhône)
Jean-Pierre Decool (Nord)
Dominique Souchet (Vendée)
Jean-Claude Bouchet (Vaucluse)
Daniel Mach (Pyrénées Orientales)
Véronique Besse (Vendée)
Jean-Marc Nesme (Saone et Loire)
Lionnel Luca (Alpes-Maritimes)
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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 13:43

Les fêtes de fin d’année sont souvent l’occasion de prendre le temps de discuter en famille, avec des amis, avec nos voisins. Nous prenons alors le temps de voir les choses de plus haut. S’il est quelque chose qui marque aujourd’hui nos concitoyens, c’est le sentiment que les événements se bousculent et que tout va très vite, trop vite dans le monde, trop vite dans les médias, trop vite à l’échelle de nos vies quotidiennes. Là où, il y a trente ans, les slogans politiques étaient « il faut changer la vie », nous avons aujourd’hui tendance à penser « pas trop vite, Monsieur le Président ».

Qu’est ce que veux dire ce « pas trop vite » ? Il exprime d’abord notre prise de conscience que le monde change autour de nous et que certains changements sont nécessaires chez nous, pour nos générations et pour les générations à venir. Les Français sont beaucoup plus conscients des réformes nécessaires à mener que le sont beaucoup d’hommes publics dans leurs discours.

Dans un monde d’après crise où la Chine, l’Inde et le Brésil ont mis un tigre dans leur moteur et sont en train de prendre leur place parmi les premiers pays de notre planète, il nous faut mener les réformes nécessaires si nous voulons continuer à jouer en ligue 1 et ne pas être relégué. Nous l’avons fait en libérant les entreprises de la Taxe professionnelle, nous le ferons cette année en menant la réforme fiscale que nous devons engager.

Face aux réformes, il y a « trois attitudes pièges ».

·         Celle qui consiste à ne rien vouloir changer du tout et se cachant les yeux d’un bandeau pudique sur la réalité. C’est le déni de réalité. Il existe encore.

·         Celle qui consiste à répéter à longueur de discours qu’il faut réformer mais pas de la façon dont la réforme est menée aujourd’hui en s’opposant sur des points de détail pour exister. C’est la différence entre l’opposition qui parle en « vers » et le Gouvernement qui est contraint par la réalité à parler en « prose ».

·         Celle qui consiste à réformer en « jetant le bébé avec l’eau du bain » et en se débarrassant également de ce qui font nos particularités et parfois nos succès.

Je crois qu’il existe pourtant une voie pour une réforme qui permettra de rester dans la course tout en conservant nos valeurs. Cette voie de la réforme est celle que nous propose le Président de la République  et la majorité parlementaire. 

·         Réaffirmer que le goût du travail et le sens du mérite sont deux valeurs qui nous permettront de traverser ces années d’après-crise dans les meilleures conditions.

·         Réaffirmer que la solidarité au sein des familles et  entre les générations est une véritable force et une réelle valeur ajoutée dans le monde qui vient.

Pour 2011, je souhaite que nous construisions une société qui ait l’audace de transmettre les valeurs qu’elle doit transmettre et le courage de réformer ce qu’il est vital de réformer.  Bonne année et bonne santé à tous.

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